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bsd:dragonfly:livecd

DragonFlyBSD est disponible sous forme de liveCD, permettant ainsi d'appréhender ce système sans faire une installation sur son disque dur.

Cependant par défaut, aucun gestionnaire de fenêtre est présent, il s'agit d'un simple émulateur de terminal, donc tout se fait en « console ». Âme sensible s'abstenir !

Le paramétrage du liveCD peut se faire de deux manières, soit via une interface ncurses classique, soit dans une console. On verra les deux façons.

Lancement

Après avoir booter sur le CD, on obtient l'écran ci-dessous.

Il s'agit du prompt pour :

  • lancer le liveCD
  • faire une installation sur le disque dur

Interface ''ncurses''

Il faut se connecté sous l'identifiant installer et choisir l'anglais, comme langue par défaut.

<note importante>Ceux disposant d'un clavier azerty, il faut écrire instqller.</note>

On arrive ensuite au menu « central ».

On sélectionne l'onglet pour une utilisation en liveCD.

Les étapes suivantes peuvent se dérouler dans un ordre quelconque, cependant elles sont présentées suivant une certaine logique.

Sélection du mapping du clavier

Personnellement, j'effectue toujours cette étape en premier, car elle me permet de disposer immédiatement d'un clavier azerty avec le support pour l'encodage iso-8859-15 (ou latin9).

On choisi un clavier avec le support des accents pour le français.

Le réseau

Si votre ordinateur est relié à Internet via une prise réseau de type RJ45, cette étape est indispensable.

J'utilise généralement comme protocole réseau DHCP, car son rôle est d'assurer la configuration automatique d'une adresse IP, ainsi que d'un masque de sous réseau.

Après avoir choisie la bonne carte, un écran récapitule tous les paramètres.

On peut continuer la configuration, mais l'essentiel est fonctionnel.

L'étape suivante consiste à sortir de l'interface « graphique » pour revenir en console. C'est ce qui est montré dans les captures qui suivent.

La console

Il faut se connecter sous l'identifiant root, pour obtenir l'écran ci-dessous.

Modification du clavier

Pour disposer d'un clavier français prennant en charge les accents, il faut taper cette commande.

/usr/sbin/kbdcontrol -l fr.iso.acc

Une alternative en ncurses.

/usr/sbin/kbdmap

Connexion par DHCP

Il faut connaître (si possible) le nom de sa carte réseau, sinon on peut l'obtenir avec la commande ifconfig -a.

Par exemple j'obtiens ceci.

ifconfig -a
lp0: flags=8810<POINTOPOINT, SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
sl0: flags=c010<POINTOPOINT,LINK2,MULTICAST> mtu 552
faith0: flags=8002<BROADCAST,RUNNING,MULTICAST> mtu 1500
lo0: flags=8049<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST> mtu 16384
         inet 127.0.0.1 netmask 0xff000000
         inet6 ::1 prefixlen 128
         inet6 fe80::1%lo0 prefixlen 64 scopeid 0x4
ppp0: flags=8010<POINTOPOINT,MULTICAST> mtu 1500
ep0: flags=8002<BROADCAST,SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
         ether 00:60:80:bc:77:43
         media: Ethernet 10baseT/UTP

Le nom de l'interface réseau intéressante ici est ep0. Il s'agit du driver Ethernet pour la famille des cartes réseaux 3Com Etherlink III.

Une autre méthode consiste à utiliser la commande dmesg.

dmesg | grep Ethernet
ep0: <3Com 3c589 10Mbps Ethernet> at port 0x100-0x10f irq 3 function 0
config on pccard0

Une fois que l'on connaît le nom de l'interface, l'activation de la connexion Internet se fait via la commande dhclient.

dhclient -1 ep0

Vérification

ifconfig -a
lp0: flags=8810<POINTOPOINT, SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
sl0: flags=c010<POINTOPOINT,LINK2,MULTICAST> mtu 552
faith0: flags=8002<BROADCAST,RUNNING,MULTICAST> mtu 1500
lo0: flags=8049<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST> mtu 16384
         inet 127.0.0.1 netmask 0xff000000
         inet6 ::1 prefixlen 128
         inet6 fe80::1%lo0 prefixlen 64 scopeid 0x4
ppp0: flags=8010<POINTOPOINT,MULTICAST> mtu 1500
ep0: flags=8043<UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
         inet6 fe80::260:8ff:febc:7743%ep0 prefixlen 64 scopeid 0x6
         inet 192.168.1.39 netmask 0xffffff00 broadcast 192.168.1.255
         ether 00:60:80:bc:77:43
         media: Ethernet 10baseT/UTP

La commande ping est également un bon moyen de contrôle.

<note>Quelque soit le type de système BSD, le nom de la carte n'apparaîtra jamais comme sous Linux (eth0 par exemple), mais sous son véritable nom.</note>

Réglage de l'heure (optionnel)

Pour mettre l'heure en fonction de sa zone géographique, il faut invoquer la commande tzsetup (en ncurses).

/usr/sbin/tzsetup

Pour les francophones choisissez dans la fenêtre Europe puis Paris.

Ajouter des paquets binaires précompilés

Cette section présente un moyen simple, pour ajouter des logiciels au cours d'une session dans l'espace utilisateur. Cette procédure ne modifie en aucun cas le liveCD.

Préparation de « l'environnement »

Le C shell est le shell par défaut, sa configuration s'effectue dans le fichier ~/.cshrc.

Voici par exemple le mien (spécifique au liveCD).

# $FreeBSD: src/etc/root/dot.cshrc,v 1.25.2.2 2001/03/05 13:36:53 asmodai Exp $
# $DragonFly: src/etc/root/dot.cshrc,v 1.3 2005/12/04 22:29:30 dillon Exp $
#
# .cshrc - csh resource script, read at beginning of execution by each shell
#
# see also csh(1), environ(7).
#

alias h		history 25
alias j		jobs -l
alias la	ls -a
alias lf	ls -FA
alias ll	ls -lA

# A righteous umask
umask 22

set path = (/sbin /bin /usr/sbin /usr/bin /usr/pkg/bin /usr/pkg/sbin /usr/local/bin $HOME/pkg/bin)

setenv	EDITOR	vi
setenv	PAGER	more
setenv	BLOCKSIZE	K

# ls en couleur
setenv CLICOLOR enable
setenv LSCOLORS exfxcxdxbxegedabagacad

# locale
setenv LANG fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_ALL fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_COLLATE fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_CTYPE fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_MESSAGES fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_MONETARY fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_NUMERIC fr_FR.ISO8859-15
setenv LC_TIME fr_FR.ISO8859-15

if ($?prompt) then
	# An interactive shell -- set some stuff up

	alias setprompt 'set prompt="$cwd# "'
	alias cd 'cd \!* && setprompt'
	alias pushd 'pushd \!* && setprompt'
	alias popd 'popd \!* && setprompt'
	setprompt

	set filec
	set history = 100
	set savehist = 100
	set mail = (/var/mail/$USER)
	if ( $?tcsh ) then
		bindkey "^W" backward-delete-word
		bindkey -k up history-search-backward
		bindkey -k down history-search-forward
	endif
endif

## variables pour les miroirs
set _OS = `uname -s`
set _ARCH = `uname -p`
set _RELEASE = `uname -r | awk -F "-" '{print $1;}'`

## miroir DragonFly BSD
##setenv PKG_PATH ftp://boulder.tele.dk/pub/$_OS/packages/stable/$_OS-$_RELEASE/$_ARCH/All
setenv PKG_PATH ftp://chlamydia.fs.ei.tum.de/pub/$_OS/packages/stable/$_OS-$_RELEASE/$_ARCH/All

## variables
setenv PKG_DBDIR /root/db/pkg
setenv LOCALBASE /root/pkg
setenv PKG_TMPDIR /tmp
setenv PKG_REFCOUNT_DBDIR /root/db/pkg.refcount

On va remplacer le fichier par défaut, par celui-ci.

pwd
/root
rm .cshrc
fetch -o ~/.cshrc http://olivierduchateau.free.fr/dragonfly/dotfiles/cshrc-livecd
source .cshrc

Pour pouvoir utiliser les « pkgtools » de base, il va falloir redéfinir certaines variables d'environnements.

Elles se trouvent à la fin du fichier dans mon cas.

Le tableau ci-dessous dresse un aperçu de chacune d'elle, ainsi que leurs valeurs.

Variable Valeur par défaut Valeur redéfinie
LOCALBASE /usr/pkg /root/pkg
PKG_DBDIR /var/db/pkg /root/db/pkg
PKG_REFCOUNT_BDDIR /var/db/pk.refcount /root/db/pk.refcount
PKG_TMPDIR /var/tmp /tmp
PKG_PATH /usr/pkgsrc/packages/All choisir un des miroirs

Il suffit juste, de créer les répertoires suivants :

pwd
/root
mkdir -p ~/{pkg,db/pkg}

Il faut bien évidemment modifier la variable path.

set path = (/sbin /bin /usr/sbin /usr/bin /usr/pkg/bin /usr/pkg/sbin /usr/local/bin $HOME/pkg/bin)

De combien d'espace dispose-t-on ?

Pour le savoir, un simple df -h suffit.

df -h
Filesystem   Size   Used  Avail Capacity  Mounted on
cd0c         246M   246M     0B   100%    /
/dev/mfs66   3.8M   9.0K   3.5M     0%    /root
/dev/mfs68   3.8M   335K   3.2M     9%    /var
/dev/mfs70   3.8M   3.0K   3.5M     0%    /tmp
/dev/mfs72   3.8M   1.4M   2.1M    40%    /etc
/dev/mfs74   3.0M    81K   2.7M     3%    /dev
/dev/mfs76   3.8M   3.0K   3.5M     0%    /usr/local/etc
procfs       4.0K   4.0K     0B   100%    /proc

On dispose uniquement de 3,5 méga octets (correspondant au répertoire /root), donc ne comptez pas installer Xorg.

Un exemple

J'ai décidé d'installer le navigteur Internet links.

pkg_add -v -p /root/pkg links
rehash

En faisant pointer le navigateur vers une URL, voici ce que l'on obtient.

bsd/dragonfly/livecd.txt · Dernière modification : 2018/12/04 18:58 de 127.0.0.1

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